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  • : Jean-Paul Busnel, journaliste et éditorialiste, aujourd'hui intervenant-professeur auprès de grandes écoles, notamment SciencesCom, Centrale, Audencia, EAC, et par ailleurs consultant/expert pour les entreprises, porte un oeil critique sur l'actualité
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Jean-Jacques ROUSSEAU

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 12:27

Quand on veut être transparent, il faut l’être jusqu’au bout. Et le couple Royal a raison de remettre les pendules à l’heure. Mais il ne faut pas dire pour autant, comme leur avocat, que la création d’une SCI est le meilleur moyen pour un couple non-marié d’acheter des biens en commun. Il existe nombre de formules plus simples, chez notaire, et moins contraignantes annuellement.

La création d’une SCI est en revanche un mode d’acquisition fort courant chez les contribuables les plus fortunés. Il facilite en effet la transmission du patrimoine sans les aléas de l’indivision. Car il est plus aisé de transmettre des parts que des biens. Il évite les problèmes d’estimation et il confère réellement un avantage fiscal, permettant par exemple de séparer le patrimoine professionnel du patrimoine privé et d’en déduire les intérêts d’emprunt.

Mais, en dehors de cette querelle de sous, d’arrières-sous et de sous-entendus, les électeurs que nous sommes seront ravis d’apprendre que la politique et son exercice ne sont pas toujours, comme certains veulent éternellement le faire croire, un apostolat de sacrifices et de désintéressement. En trente ans de vie dans le service public, ou au service du public, on s’aperçoit en effet que Ségolène Royal et son compagnon ont pu très largement se constituer un patrimoine intéressant. A l’égal d’un « capitaine d’industrie » et sans en avoir apparemment les « facilités », tant en terme d’évasion fiscale que de placements à l’étranger. C’est rassurant. Ainsi donc, la République permet à ses « meilleurs serviteurs », et nul ne peut douter de l’adjectif, de non seulement cotiser pour leur retraite, mais aussi d’économiser et de doubler, voire quadrupler leur capital de départ. On s’en doutait un peu pour Nicolas Sarkozy. On le sait désormais aussi pour Ségolène Royal et son bon François qui ont su ainsi mettre suffisamment d’argent à gauche pour ne plus avoir à compter. Sauf peut-être l’ISF.

Chacun aimerait sans doute avoir la recette, la bonne adresse et le mode d’emploi. Surtout les militants qui dépensent sans compter et ne sont jamais du bon côté du panier ! Mais ne rêvons pas ! La bonne filière, tout comme le discours de la méthode, relèvent, eux, exclusivement, du domaine… privé.

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